Varlin 2010-11

Yousra

Ma chambre aux Comores

Mercredi 18 mai

Quand j'étais aux Comores, ma chambre était bien rangée tout le temps. Quand j'allais à l'école, je faisais mon lit et puis je passais le balai , je faisais tout ce qu'il faut faire. Quand j'avais fait mon lit, je révisais mes leçons et je faisais mes devoirs. Dans ma chambre, je dormais toute seule. Il y avait des posters, des images, mes photos, les photos de mes copines, mes cousines, cousins, copains et des photos de stars. Ma cambre était archi bien rangée.


L'école aux Comores

le 15 juin

Quand j'étais aux Comores,  l'école était à peu près pareille qu' ici. À partir de la 6ème, on apprend l'anglais. Par exemple, on fait cours l'après-midi une semaine et la semaine suivante, on fait cours le matin. Nous, aux Comores, on fait comme ça.

A l'école, je traîne avec des filles. Des fois, on joue avec des garçons. J'avais mes meilleures notes en arabe surtout : des 19,5/20, 18/20... Ma plus petite note en arabe, c'est 15.

En 6ème, je vois que les maths, c'était un peu difficile pour moi et le français un peu facile.

Les matières que j'aimais aux Comores, c'était surtout le français et l'arabe mais c'était surtout l'arabe ma matière préférée.

Là-bas, quand on faisait à l'oral, l'arabe, c'était trop facile pour moi. J'avais des 20. La matière que je détestais surtout, c'était les maths. J'ai eu la moyenne en maths mais en français, non. J'aime bien le français mais je n'ai pas eu la moyenne.

Donc je m'arrête là. Je n'ai pas beaucoup de choses à dire.


Ma maison dans mes rêves

Le 15 juin

Le jour où je serai grande, j'aurai des enfants. Quand je serai mariée, j'aurai une grande maison et un grand jardin. Je veux rester avec mes enfants et mon mari et je veux que ma maison soit très grande avec un grand jardin.

Et puis, je veux peindre ma maison et dans mon jardin, je veux mettre beaucoup de fleurs et des gros arbres très grands.

J'aurai une maison comme ça.

J'ai fini.

Merci.


Dutron

Ma maison au Congo

Le 18 mai 2011

Au Congo, notre maison était très grande. On avait six chambres et on avait des fauteuils et une cour très vaste. On jouait partout derrière la maison. On creusait des trous pour jouer. C'était très intéressant. Au bout de la route, mon grand-père a planté du gazon. Ma chambre était peinte en rouge. Il y avait un lit superposé. Je dormais tout seul. Mon placard était peint en rouge aussi. Mon lit, c'est mon père qui l'a fait pour moi. Souvent, je dormais avec mon cousin.


Une scène de comédie, avec préface de M. Héron professeur

Juin 2011

"En France, dans les pièces de théâtre, on aime bien se moquer des médecins. Après avoir lu un extrait du Malade imaginaire de Molière et un autre de Knock de Jules Romains, les élèves de FLE ont voulu à leur tour écrire et jouer. Dans une scène de comédie, ils mettent à leur tour en scène des médecins fous ou malhonnêtes et des patients naïfs ou farfelus. Les consultations vous sont offertes (presque gratuitement) par les auteurs (ici, le texte de Dutron). »

Le docteur.- Bonjour madame.
Virginie. - Bonjour docteur Knock.
Le docteur. - Comment allez-vous ?
Virginie. - J'ai mal au dos, au genou et au pied.
Le docteur. - Vous vous êtes accroupie pour attacher vos lacets ?
Virginie. - Oui, docteur.
Le docteur. - Vous avez marché trop vite. C'est à cause de ça ?
Virginie. - Oui, docteur.
Le docteur. - Vous avez touché la tête d'un chien ?
Virginie. - Oui, docteur.
Le docteur. - Vous avez mangé de la mâchoire de bœuf ?
Virginie. - Oui, docteur.
Le docteur. - Donc, vous allez me donner quatre bœufs et cinq veaux.
Virginie. - Ha la la ! À peu près deux-cents euros !
Le docteur. - Vous devez manger des scorpions avec des vers de terre. Vous ne les tuez pas. Vous les mangez comme ça.
Virginie. - Oui, docteur.


Mes vacances de Pâques

Moi, avec mes parents, on allait à la forêt de Montgeon. On partait à la plage et sur le bord de la plage. On partait jouer dans la forêt et à monter sur les chevaux mais c'était cher.

On partait à la bibliothèque avec la sœur Brigitte dans sa voiture. Je partais là-bas pour étudier avec elle et pour que mon petit frère ne puisse pas nous déranger.

Dutron


Denilson

Le Portugal

Le Portugal, ça fait partie de l'Europe. Au Portugal c'est grand, les maison sont grandes.

Pour les bus, avant de monter, on doit payer un ticket. On ne peut pas tricher comme en France. Au Portugal, on n'a pas le droit de monter par derrière. Si on veut monter, c'est avec un adulte d'au moins de 18 ans.

Là-bas aussi, il y a plein de gangsters avec leurs couteaux et aussi leur pistolet.

Dans ma maison, il y a une grande piscine, il y a sept chambres. Il y a un jardin, une cuisine et c'est tout. Ma maison était à Monte Abraao, presque à côté de Cascais. C'est une belle ville.

J'allais en colonie de vacances. Tous les matins, on allait à la plage, on regardait la sélection du Portugal s'entraîner et il nous donnaient des ballons. Les joueurs comme Cristiano Ronaldo, Deco et Messi nous donnaient leur signature. Des fois, on allait à la piscine et c'était bien.

En classe, notre professeur a dit qu'on allait faire une sortie au château avec les autres CM1. On a vu des guerriers comme M. HERON. C'était un bon guerrier, il a battu les grecs avec son épée. On a vu son histoire et c'était une belle histoire.

Denilson le boss


Naomie

Mon pays, l'Angola

Mon pays c'est bien, mais il y a des souffrances et des difficultés, surtout pour les études. Ce n'est pas difficile seulement pour les études, c'est difficile pour tout. Il y a souvent des pannes d'électricité. Dans beaucoup de maisons, il n'y a pas d'eau courante. Les gens doivent acheter des bidons d'eau. Ils achètent des bidons de 25 ou 30 litres qu'ils transportent sur leurs têtes.

Pour les transports, il y a aussi des problèmes. Par exemple, s'il pleut beaucoup, on ne peut pas avoir de moyen de transport parce que la pluie fait des trous dans le macadam. Donc les bus ne peuvent pas passer. Le gens doivent marcher à pied. S'il n'y a pas plusieurs bus, le conducteur monte les prix des tickets du bus.

Moi je viens de Luanda. C'est la capitale du pays. A Luanda, il y a beaucoup de gangsters. La nuit, ils entrent par la porte, par la fenêtre ou par le toit. Ils portent des masques et ils ont des pistolets. Quand ils entrent, ils prennent tout ce dont ils ont besoin. Si vous n'êtes pas d'accord, ils vous tuent.

Les écoles en Angola ne sont pas pareilles qu'en France. Là-bas, nous ne mangeons pas à la cantine. Nous, nous étudions du lundi au samedi. Nous avions trois groupes : le groupe du matin, le groupe de l'après-midi et le groupe du soir. Les groupes du matin ont cours de 8h00 à 13h00. Les groupes de l'après -midi ont cours de 13h00 en 18h00. Les cours du soir sont de 18h à 21h. Nous payons à chaque fin de mois.

Naomie


Une scène de comédie, avec préface de M. Héron professeur

Juin 2011

"En France, dans les pièces de théâtre, on aime bien se moquer des médecins. Après avoir lu un extrait du Malade imaginaire de Molière et un autre de Knock de Jules Romains, les élèves de FLE ont voulu à leur tour écrire et jouer. Dans une scène de comédie, ils mettent à leur tour en scène des médecins fous ou malhonnêtes et des patients naïfs ou farfelus. Les consultations vous sont offertes (presque gratuitement) par les auteurs (ici, le texte de Naomi). »

Naomi.- Montrez-moi votre cou. Avez-vous mal au cou ?
Tommy.- Oui, madame.
Naomi.- Depuis combien de temps ?
Tommy.- Je ne sais pas madame.
Naomi.- D'accord. Je vais te dire pourquoi tu as mal au cou. C'est parce que tu as mangé beaucoup de riz.
Tommy.- Ah bon ?
Naomi.- Bah oui ! Que sentez-vous ?
Tommy.- Je sens de temps en temps des douleurs de tête.
Naomi.- C'est ce que je te dis. Il faut bouger le cou à chaque fois.
Tommy.- Oui, madame.
Naomi.- Justement, la tête.
Tommy.- J'ai quelquefois des maux de cœur.
Naomi.- Le cou...
Tommy.- Et quelquefois il me prend des douleurs dans le ventre, comme si c'était des coliques.
Naomi.- Le cou. Vous avez appétit à ce que vous mangez ?
Tommy.- Oui, madame.
Naomi.- Je vous conseille de rester au lit pendant trente minutes sans manger tous les jours.
Tommy.- Oui, madame.
Naomi.- Vous allez me payer mille euros pour tout ça. Sinon, si je vous laisse comme ça, vous allez mourir.
Tommy.- Oui, madame.


Youssef

L'histoire d'un jeune homme aux grands pouvoirs.

le 12 novembre 2010

Il était une fois, un sorcier aux grands pouvoirs magiques qui était méchant. Un beau jour, cet homme aux grands pouvoirs magiques va se promener dans la forêt. Celui-ci rencontre un jeune homme. Le grand sorcier jette un sort d'invisibilité au jeune homme. Le jeune homme essaie de se protéger. Celui-ci renvoie la magie au sorcier (comme si le jeune homme avait essayé de se protéger avec ses bras. Mais il avait un bouclier à la place des bras)

Le grand sorcier meurt et le jeune homme devient sorcier à son tour. Et le village rend grâce au jeune homme pour avoir vaincu le grand sorcier.


Un lieu qui parle

« Les élèves doivent donner la parole à un lieu. J'ai souvent mis la solution en fin de texte pour en faire une sorte de devinette : le lecteur doit essayer de savoir qui est-ce qui parle. ». M. Héron, professeur

Je travaille tout le temps. Il n'y a que le week-end que je ne travaille pas. Mais mes cousins travaillent tous les  jours et alors, je suis tout seul.
Je n'aime pas quand les enfants ne restent pas assis, qu'ils se lèvent et qu'ils sautent. Ça me fait très mal au ventre.
Je dois tout le temps boire et je suis triste tout seul. Des fois, je croise mon copain de l'autre quartier.
Un jour, j'ai vu mon copain et je lui ai dit salut. Après, il y a eu un choc. Un petit m'est rentré dedans. J'avais un peu mal mais le petit est mort. Il était trop pressé.
Je suis un bus scolaire.

Youssef


Ma journée du delf.

Le mardi 10 mai, j'ai passé le DELF A1.
J'ai eu très peur.
Je croyais qu'il serait trop dur mais, en fait, c'était trop facile pour moi.
Mais l'expression orale était très dure pour moi.
Je pense avoir réussi.
Le delf blanc est très dur par rapport au vrai DELF.
J'ai mangé à la cantine et elle est petite.
Je n'aime pas la sonnerie du collège.
Je ne connaissais personne au collège Jacques Monod.
C'était bien. J'espère passer le A2 l'année prochaine.


Lettre à un ami resté au pays.

Cher Marco,

Je suis très heureux d'être en France avec mes cousins. Les gens ici sont très gentils. Il y a la mer au Havre.
C'est très dur de vivre ici quand il fait froid. J'aimerais te voir pour parler et ne pas rester à écrire en français. Déjà que j'ai du français tous les jours le matin ou l'après-midi !
J'espère qu'en Italie, ce n'est pas pire qu'ici. Toi, tu as trop de chance : tu n'as école que le matin de 8 heures à 13 heures et tu n'en as pas l'après-midi.
Ici, j'aime les pâtisseries et les boulangeries, j'aime la ville.
Je n'aime pas tous les enfants et je n'aime pas trop Caucriauville.

Merci et au revoir.

Youssef


L'histoire de Willy le cochon

II était une fois un homme nommé Willy. Celui-ci était dégoutant. Il ne se lavait pas, il faisait ses besoins où bon lui semblait. Son plat préféré était les limaces à la boue (limaces crues avec de la boue) et pour le dessert, il mangeait des vers de terre. La boisson qu'il aimait par dessus tout était la bave de limace. Son parfum préféré était un fromage que l'on appelle le fromage pourri.

Un jour, il était dans son marécage tout boueux.

Il y avait une sorcière au nom monstrueux : Cruella, aux pouvoirs immenses. Elle avait 340 ans. Celui qui disait son prénom se transformait immédiatement en un animal monstrueux.

Cruella arriva dans le marécage boueux de l'homme et le transforma en un gros cochon puant. Le cochon demanda à la vieille femme de le retransformer en un humain, amis la sorcière lui dit : "Tu n'as eu que ce que tu méritais" et elle partit.

Le cochon Willy vécut dans la boue pendant toute sa misérable vie.

Youssef


Youssef et Henry

Une scène de comédie, avec préface de M. Héron professeur

Juin 2011

"En France, dans les pièces de théâtre, on aime bien se moquer des médecins. Après avoir lu un extrait du Malade imaginaire de Molière et un autre de Knock de Jules Romains, les élèves de FLE ont voulu à leur tour écrire et jouer. Dans une scène de comédie, ils mettent à leur tour en scène des médecins fous ou malhonnêtes et des patients naïfs ou farfelus. Les consultations vous sont offertes (presque gratuitement) par les auteurs  (ici, Youssef et Henry). »

Docteur.- Bonjour, monsieur Alain.
Patient.- Bonjour, docteur.
Docteur.- Qu'est-ce qui vous amène ?
Patient.- J'ai mal à la tête.
Docteur.- Ha. C'est à cause de vos fesses.
Patient.- C'est vrai ? Pourquoi ?
Docteur.- Oui, bien sûr. C'est parce que vos fesses sont malades.
Patient.- Je vais devoir subir une opération ?
Docteur.- Oui.
Patient.- Comment allez-vous faire ?
Docteur.- Ha, je pense que vous allez vous faire amputer.
Patient.- Où ?
Docteur.- Ça dépend. Quand avez-vous mal ? Le soir ou pendant la journée ?
Patient.- Le soir, parce que je travaille toute la journée.
Docteur.- Ouf. C'est mieux que si vous aviez mal en journée. Je vais donc vous couper la fesse gauche.
Patient.- Pourquoi la fesse gauche ?
Docteur.- Parce que si vous avez mal le soir, c'est à cause de votre fesse de gauche. Il y a des microbes bizarres : ils sont noirs avec des ailes et ils mangent vos os. Donc, on va couper avant qu'il ne mange tout.
Patient.- C'est grave ?
Docteur.- Oui, c'est très grave. Si on ne coupe pas, vous pouvez mourir.
Patient.- Je peux faire l'opération aujourd'hui ?
Docteur.- Tout de suite si vous voulez.
Patient.- Ça coûte combien ?
Docteur.- Une villa et 10 euros.
Patient.- D'accord.


Samad

Lisa et la sorcière

le 12 novembre 2010

Il était une fois une fille méchante et mauvaise. Il n'y a personne qui aime cette fille. Une fois, accidentellement, elle lance une pierre à une sorcière. La sorcière ne comprend pas qui a lancé cette pierre. Elle ne fait rien parce qu'elle pense que c'est peut-être un animal qui a lancé la pierre. Lisa prend une autre pierre et la lance encore une fois. La sorcière n' est pas contente et elle transforme Lisa en renard. La sorcière dit : ˵ Quand tu diras ˵ désolé ˶ et tu promettras de ne plus jamais te battre ni de lancer des pierres sur quelqu'un, je te transformerai comme avant. ˶ Lisa répondit : ˶Je ne dirai jamais « désolée » et je ne promettrai jamais. ˶.

Deux jours ont passé mais elle ne dit rien. Elle ne peut parler avec personne et elle ne peut pas aller dans sa maison. Après trois jours, elle dit ˵ désolée ˶ et elle promet qu'elle ne se battra jamais avec quelqu'un. Puis le sorcier transforme Lisa en une belle princesse qui dit ˵ désolée ˶ à tout le monde.

Samad, écrivain.


Un lieu qui parle

« Les élèves doivent donner la parole à un lieu. J'ai souvent mis la solution en fin de texte pour en faire une sorte de devinette : le lecteur doit essayer de savoir qui est-ce qui parle. ». M. Héron, professeur

Je reste tous les jours à ma place et je ne peux pas bouger. J'aide les autres. C'est trop difficile quand beaucoup de monde passe par moi. J'aime bien les enfants parce qu'ils ne sont pas trop lourds. J'aime bien les vacances parce que pendant les vacances, personne ne reste dans le bâtiment. Je ne marche pas à l'électricité. Je n'aime pas les gourmands.

Je suis un escalier dans un collège.

Samad.


Ma journée du D.E.L.F

Moi, je suis Samad. Ça vous le savez maintenant.
Bon, mardi dernier j'ai passé le D.E.L.F. Ça aussi vous le savez.
Au D.E.L.F, tout ce qu'on a fait, ça aussi vous le savez.
Mais ce que vous savez pas, c’est ce que je pense dans ma tête.
Le D.E.L.F n'etait pas très pas dificile. Ça veut dire que c'etait facile. Le midi j'ai mangé à la cantine. Le C.D.I était bien et calme.


En France, ce que j'aime

Je suis venu en France en 2009, je crois. En 2009, j'ai habité à Paris. Paris est trop belle, elle est comme on la voit à la télé. Après, j'ai changé de ville et je suis venu au Havre. Là aussi, c'est bien. C'est très calme ici. J'aime tout en France sauf certaines règles.

Samad


Une histoire de Toto

Dans une ville, vit un homme qui s'appelle Toto. Toto est un homme qui court plus vite que les autres mais il est très méchant. Tout le monde est battu par lui et il dit à tout le monde que personne ne peut courir comme lui.

Dans cette ville, il y a une sorcière et elle n'est pas contente de lui. Un jour, elle se transforme en Homme et elle dit à Toto : Non, ce n'est pas toi qui est l'homme le plus rapide de la terre. Moi, je suis plus rapide que tout le monde et que toi aussi.

Toto dit : Ah, c'est vrai ? On va voir. On va faire une course mardi prochain à cinq heures trente.

L'homme et Toto commencent la course et c'est l'homme qui gagne. Toto a perdu. À cause de cela, il a volé toute les choses que l'Homme a gagné . L'Homme était très en colère et il a transformé Toto en un animal qui ne peut pas marcher vite du tout : une tortue.

Samad


Samad et Idrissa

Une scène de comédie, avec préface de M. Héron professeur

Juin 2011

"En France, dans les pièces de théâtre, on aime bien se moquer des médecins. Après avoir lu un extrait du Malade imaginaire de Molière et un autre de Knock de Jules Romains, les élèves de FLE ont voulu à leur tour écrire et jouer. Dans une scène de comédie, ils mettent à leur tour en scène des médecins fous ou malhonnêtes et des patients naïfs ou farfelus. Les consultations vous sont offertes (presque gratuitement) par les auteurs  (ici, Samad et Idrissa). »

Patient.- Bonjour docteur.
Docteur.- Bonjour monsieur.
Patient.- Comment allez-vous ?
Docteur.- Ça va. Et vous ?
Patient.- Non, ça ne va pas.
Docteur.- Alors, quel est votre problème ?
Patient.- C'est mon fils qui est malade. Il tousse. Il cache sa maladie.
Docteur.- Ha bon. Ce n'est pas bien.
Patient.- Il ne mange pas bien. Il ne mange pas de légumes. Il ne mange pas de fruits.
Docteur.- Ha bon ? Comment s'appelle votre fils ?
Patient.- Alex.
Docteur.- Alors, Alex, viens là. Fais haa.
Alex.- Haa.
Docteur.- Ho la la ! Tu es très malade. Non ! Ne t'inquiète pas. Tu vas bien.
Alors, monsieur Eric, votre fils est très malade mais je peux le sauver. Je veux juste 10.000 euros pour les médicaments. Vous devez aller très vite. Si vous ne faites pas vite, il va mourir.
J'ai écrit tout ce dont vous avez besoin sur cette ordonnance.
Alors maintenant, vous devez aller dans une pharmacie et acheter tout ce que j'ai écrit sur l'ordonnance.


Idriss

Lise le sorcier

le 12 novembre 2010

Cher sorcier,

bonjour,  je m'appelle Idrissa, je suis en Mauritanie.

Sorcier, je ne suis pas content.
- Pourquoi tu n'es pas content ?
Parce que tu ne me donnes pas de sous et je veux devenir un beau garçon. Tu ne joues pas au foot avec les garçons, tu joues avec les filles.

A bientôt.

Merci sorcier.


Ma journée du DELF

Je m'appelle Idrissa.
Moi, le jour D.E.L.F, je suis en retard parce que je suis en retard et je suis arrivé au collège Jacques Monod à 10 heures.
Je n'arrivais pas à trouver le collège Jacques Monod.


Henry

Henry et le sorcier,

le 12 novembre 2010

C'est l'histoire d'un petit garçon. Il aime bien la magie. Un jour, il est triste parce que personne ne veut lui enseigner la magie. Mais quand il finit de parler, il voit un sorcier venir.

Il est très content. Il demande si le sorcier veut devenir son professeur. Le sorcier dit oui. Après le petit garçon est très content.

Après il travaille très dur. Mais il ne dit rien. Le sorcier est très content parce que c'est un bon élève. Dix ans après, le petit garçon est très fort. Et le sorcier est mort.


Un lieu qui parle

« Les élèves doivent donner la parole à un lieu. J'ai souvent mis la solution en fin de texte pour en faire une sorte de devinette : le lecteur doit essayer de savoir qui est-ce qui parle. ». M. Héron, professeur

Je suis sportif. Je bouge tout le temps : à la mer, dans les magasins, au cinéma, avec ma famille mais je suis vieux. Quand je bouge, je parle beaucoup. Je bois une seule fois par semaine et le week-end, je joue avec des enfants. Ils me montent dessus, mais tu vois, je suis vieux. Je ne peux rien faire donc l'année prochaine, je ne serai pas là. C'est ma dernière année avec ma famille et mes enfants. Je suis triste. Je pars et je veux rester là.

Les jeunes ne sont pas très polis. Ils ne font pas attention  à moi. Ils vont trop vite et parlent et crient. Je ne vais pas vite. Je suis nul. Je suis moche. Je suis vieux.

Je suis une vieille voiture.

Henry


Ma journée du D.E.L.F

Le matin du 10 mai, on a passé le D.E.L.F.
Ça va, c'était facile pour moi, et moi je me suis assis avec Samad.
En premier, on a passé la compréhension de l'oral. Après, on a passé la compréhension des écrits et la production écrite. J'ai fini à 10h20.
On a passé une heure dans le CDI et j'ai parlé beaucoup avec mes copains. Ils sont gentils.
À midi, on est allé manger à la cantine. On a mangé de la viande et c'était piquant.
Et l'après-midi, on a passé la production orale. C'était facile.


En France, ce que j'aime.

En France, j'aime l'école parce que c'est facile et qu'il n'y a pas beaucoup de devoirs. J'aime mes copains. Ils sont gentils.
Après le collège, on peut faire un tour de vélo ou on joue ensemble mais en Chine, ce n'est pas possible. On n'a pas trop le temps pour jouer.
En France, il n'y a pas trop de choses à faire ou pour jouer mais ce n'est pas grave.

Henry.


L'histoire de l'écureuil

Avant, il y avait un écureuil. Il était très fier parce qu'il croyait qu'il était le plus beau.
Son corps était rouge feu. Tous les autres animaux ne l'aimaient pas mais il ne s'en souciait pas.
Un jour, dans la forêt, il y a un feu. Il ne veut pas aider les autre parce qu'il a peur de se salir.
Le dieu était très en colère. Il a dit : Ce n'est pas bien !
Et binggggggg  !!!
L'écureuil est transformé écureuil laid.

Henry


Catalina

Lise le sorcier,

 le 12 novembre 2010

Sorcier : Je suis un Sorcier. Comment tu t'appelles ?

Belle fille : Je m'appelle Katarina et suis une fille normale.
Tu peux faire de la magie, s'il te plait.

Sorcier: Oui ! Qu'est-ce que tu veux ?

Belle fille : Je ne veux pas être grosse. Je veux avoir un beau nez.

Sorcier : OK. (huf, huf, bruit de magie) il fait de la magie.

Belle fille: Merci merci Sorcier.


 

Un lieu qui parle

« Les élèves doivent donner la parole à un lieu. J'ai souvent mis la solution en fin de texte pour en faire une sorte de devinette : le lecteur doit essayer de savoir qui est-ce qui parle. ». M. Héron, professeur

Je n'aime pas quand les hommes me font pipi dedans. J'aime bien quand on change mon eau. Je n'aime pas quand les enfants me sautent dedans. J'aime bien que mon plafond me protègent de la pluie. Je veux un tatouage en forme de cœur et je veux avoir de l'eau chaude. Je n'aime pas quand les petits enfants font caca dans moi.

Nous sommes trois et moi, j'ai un jacuzzi. Les autres, elles sont plus petites.

Je suis une piscine.

Catalina


Ma journée de DELF

Le mardi j'ai été au delf,
et j'avais peur de ne pas y arriver.
Quand j'ai vu combien d'exercices on avait,
j'ai mangé mes ongles.
Après, quand j'ai vu comment étaient les exercices, j'ai dit: "Aaaaaaaaaa, c'est facile".
Après, quand j'ai fini,
je suis allée à la cantine, j'ai mangé et après
j'ai attendu au CDI d'aller à la production orale.
En cinq minutes, j'avais fini et j'ai attendu que mon père vienne me chercher.
Je suis restée avec mes copines.
J'ai vu des Roumains et j'ai parlé en roumain.
J'ai mangé avec les Roumains.

Catalina


Mes vacances

Septembre 2011.

J'ai été une semaine en Roumanie et j'ai joué avec mes copines. Je n'avais pas de devoirs et je sortais dehors. J'habitais chez moi.

J'ai été aussi en Italie et j'ai habité chez une copine de ma mère. J'habitais au deuxième étage et il y avait une fille. Elle savait un tout petit peu le français.

J'ai été aussi en Espagne et j'ai habité chez une copine de ma mère. C'était bien. J'ai joué avec sa petite fille. Elle avait un an. Elle était trop mignonne. Je faisais des courses. J'avais des bonbons. Je regardais la télé et je mangeais des chips. J'étais contente


Catalina et Faiza

Une scène de comédie, avec préface de M. Héron professeur

Juin 2011

« En France, dans les pièces de théâtre, on aime bien se moquer des médecins. Après avoir lu un extrait du Malade imaginaire de Molière et un autre de Knock de Jules Romains, les élèves de FLE ont voulu à leur tour écrire et jouer. Dans une scène de comédie, ils mettent à leur tour en scène des médecins fous ou malhonnêtes et des patients naïfs ou farfelus. Les consultations vous sont offertes (presque gratuitement) par les auteurs (ici, Catalina et Faïza). »

Faïza : Bonjour madame. Asseyez-vous.
Caty : Bonjour.
Faïza : Donnez-moi votre pouls. Vous êtes très malade.
Caty : Et je vais faire quoi ?
Faïza : Ne vous inquiétez pas, madame. Attendez un petit peu. Donnez-moi votre langue.
Caty : D’accord. Haaaa.
Faïza : Ha oui. C’est bien ce que je pensais.
Caty : C’est quoi ?
Faïza : Vous êtes très malade du ventre.
Caty : J’ai quoi ?
Faïza : Je ne sais pas si vous savez ce que ça veut dire. Je vais vous dire comment ça se passe.
Caty : D’accord. Je vous écoute.
Faïza : Vous ne pouvez pas faire caca et vous allez vomir tous les jours.
Caty : Ohlala ! Je n’aime pas vomir.
Faïza : Sinon, je vous coupe la jambe.
Caty : D’accord. Attendez, ça coûte de l’argent ?
Faïza : Oui !
Caty : Combien ?
Faïza : Ça coûte trois moutons, deux chevaux et trois-cents euros.
Caty : Ohlalala ! Madame, je n’ai pas trois moutons, deux chevaux et trois-cents euros.
Faïza : Je m’en moque. C’est ce que ça coûte.
Caty : Ho, mais je vais changer de docteur.


Faiza

Ma journée de DELF

Moi j’étais en retard parce qu’on n’arrivait pas à trouver le collège Jacques Monod.
On a cherché partout mais on n’a pas trouvé.
J’ai eu très peur quand on n’arrivait pas à trouver le collège.
Après neuf heures, on était au collège Jules Vallès.
Ils ont dit que le collège Jacques Monod était là-bas.

On est allé là-bas. Ils ont dit : « Vous êtes en retard » et je suis partie à la maison.


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