Evreux Dunant 2008-09

Huseyin

Je m’appelle Huseyin, j’ai 14 ans. Je suis turc, né en Turquie et ça fait 2 ans que je suis en France avec mes parents. J’ai 2 sœurs : l’une  s’appelle Hatice, elle a 12 ans et l’autre Habibe, 10 ans. Quand j’étais en Turquie, mon père était déjà  en France. Cela  fait 5 ans qu’ il y travaille. Il nous a ramenés en France il y a deux ans. Nous avons pris l’avion et après 3 heures de vol ( Istanbul-Paris) nous étions arrivés à paris; puis un cousin est venu nous chercher  pour nous ramener à Louviers.
Depuis mon arrivée en France, j’ai commencé à apprendre le français.
J’aime bien jouer au  foot, regarder la télé et apprendre le français.

Husseyin


Homar

Art brut

« Art brut » INDIANA HOMAR ET MON CHEVAL

kom jete petit jave 7 ans mon per il ma achoter au grond cheval pour mon aniverseir jetet tre kontont de set cheval mon per il madit il sapel spartak promier jour moa et mon cheval onete atrande se promene on vil une foa je trove un karte avek desa qu on pu trove de or je me dit je ve charhe set vil majik je rentre chi moa tre vite pour prondre a monjer dola sak je dit a mamer ke je sra pala podale 3 jurs ma mer elle ma dit dekord je voler sortir suf la porte il ete klonse je dit sipagraf je monter sur 3 etaje de chimoa et je soter sur mon cheval mon cheval il se luve et je tombe darier sur mon fes sete tre mal je romonte sur mon cheval et on som parti pour harhe set vil majik depi 1 jour jarive pas trove set vil parsequ il ave pla neaj mi toske je trove sete un kro ki ete plonte dela neaje je atahe mon cheval o set kro et je dormi akote kom je reve il ave pas de nuaje parter et je vu ki il navepa de mon kheval apre je atondu de broi de mon cheval je rogarde on ler et je vu mon cheval sur le toa de moske il ete atahe sur le krao de set moscke apre je bien reflihi komo il pove monter sur le toa juse jedit ile pas monter tusel et avode dormir il pade set moske ofet ilete kahe onsude nuaj suf il ave ku le kra ki je atache mon cheval jedit ato mon cheval jariv suf jensave pas komo il fo desondre je trove parter un narke


Le sapin de la classe

Mon professeur et moi, nous sommes allés acheter un sapin de Noël : c’est moi qui l’ai choisi pour la classe de FLE. Le lundi ma voisine Nadia et moi, on a fait des guirlandes de différentes couleurs : des rouges, des jaunes et des bleues. J’ai ramené trois boules pour les mettre sur le sapin de Noël; quand on a eu tout fini, on a tout mis sur le sapin. La dame de l’entrée nous a donné des boules et des guirlandes. On les a mises sur le sapin aussi : ça faisait bien ; après j’ai dessiné et mis le drapeau de mon pays dessus.
J’étais content.

Homar

le World Trade Center

Comme tout le monde entier, Homar a été marqué par la tragédie du 11 septembre 2001. Il a souhaité partager avec nous sa version romancée mais douloureuse de cette journée terrible.

Mon copain et moi, nous rêvions d’aller aux États-Unis pour voir les célèbres grandes tours jumelles. Mais le billet d’avion coûtait trop cher. Avec l’aide de notre professeur, nous avons réussi à récolter de l’argent. Un beau jour, nous sommes allés à l’aéroport pour prendre l’avion pour aller à New York.

Arrivée sur le World Trade Arrivés là-bas, j’ai vu de grands immeubles… c’était beau. Quand j’ai vu les tours jumelles, je suis tombé, tellement c’était grand, tellement j’étais heureux ! Je suis resté allongé par terre pendant dix minutes. Je n’arrêtais pas de les regarder : elles étaient magnifiques. « Lève toi !, m’a dit mon copain, et regarde, j’ai acheté des billets pour monter dans la première tour ! » J’étais content. Dans la première tour, nous sommes rentrés très rapidement. Mais il fallait attendre trente minutes l’ascenseur qui finit par arriver. On ne savait pas comment l’utiliser. Une dame rentra avec nous et nous demanda en anglais : « Witch floor do you want to go ? ». Elle était avec nous elle était très gentille. Après, je commençais à parler avec mon copain en russe et la dame nous a dit en russe « vi ruskie ? » (Vous êtes Russes ?) Moi je répondis :
Non, nous sommes pas des Russes mais nous parlons russe.
Je m’appelle Latisia, j’ai 30 ans, je suis russe et je travaille dans cet immeuble depuis 10 ans. Après, elle nous a demandé « Est-ce que vous voulez monter sur le toit ? ». On a accepté. Quand on est arrivés sur le toit avec la dame, on a vu tous les immeubles et on a aperçu la Statue de la liberté. Alors que nous faisions des photos, j’ai vu un avion, je me suis approché du bord, j’ai bien regardé et je l’ai vu : j’ai cru qu’il allait passer à coté, mais, après quelques secondes, il fonçait bien sur nous ! Je suis tombé en arrière et l’avion est rentré en dessous de nous.
Un avion percute la deuxième tour Il a explosé, je me suis relevé et j’ai vu l’avion qui était en dessous de nous, environ 40 étages plus bas. La dame qui était avec nous avait un talkie-walkie. On a vu qu’on avait un gros problème. Latisia, mon copain et moi nous avons descendu trois étages, la dame nous a dit que nous étions coincés, malheureusement : c’était vrai ! Je n’arrivais pas à croire ce cauchemar. Il y avait de la fumée partout et on ne pouvait pas respirer. La dame nous dit alors qu’il fallait sauter, je lui répondis :
On va mourir !
Si vous restez ici, vous allez mourir quand même !
Faites ce que vous voulez » lui répondis-je, paniqué. Alors nous avons décidé de descendre par les escaliers et nous lui avons dit : « Venez avec nous » Elle a refusé… et elle a sauté !!! Mon copain a crié : « Prenons vite les escaliers , je ne veux pas mourir » Nous avons vu le feu dans les escaliers mais on n’avait pas le choix. Mais mon copain a voulu remonter sur le toit et on a vu la première tour qui s’écroulait : il a eu très peur et a commencé à pleurer. J’ai vu des gens qui sautaient par les fenêtres, après j’ai entendu un hélicoptère qui venait sur la tour. Le pilote nous a aperçus et il est venu pour nous sauver. Nous avons alors essayé de sauter dans cet hélicoptère, moi je me suis accroché à un câble qui pendait mais mon copain, lui, n’a pas réussi et il est resté sur le toit. Une fois sauvé, j’ai entendu un grand bruit : c’était la deuxième tour qui s’écroulait avec mon copain. C’était très triste car je n’ai jamais revu ni mon ami, ni la dame. Une épouvantable tragédie

Toute cette histoire a été imaginée par Homar, élève de FLE


Cécile

Une histoire vraie

Il était une fois, une famille de trois enfants dont deux filles et un garçon, ils vivaient en Afrique avec leurs parents et ils étaient heureux. Vers 1998 est venue une guerre au pays et leur père a perdu le travail et la vie est devenue difficile. Le 01.01.2000, leur père est tombé malade. Le 24.03.2001 leur père est mort, les enfants sont restés orphelins de père, ils ont continué à vivre avec leur maman. Vers 2002, leur maman est obligée de quitter le pays pour se réfugier en France. Ses enfants restent alors tous seuls avec leur oncle pendant six ans sans leur maman. Heureusement, un beau jour (le 29 avril 2008), l’ambassade de France accepte d’accorder le visa aux enfants orphelins. Alors que leur maman est gravement malade en France, elle rend l’âme le 14 juillet 2008. Les enfants arrivent le 18 juillet 2008, ils apprennent que leur maman est déjà morte.

Cécile, élève de FLE ( 3ème4)


Samuel

Egalité

Chaque jour qui passe, on voit des nouvelles choses qui intègrent nos vies. Peu importe notre âge, du plus petit au plus grand, on a tous quelque chose de très particulier en nous, on peut être Noir ou Blanc mais peu importe, la vie, la liberté d’expression nous appartiennent. On n’a pas besoin d’être Président, Roi ou Premier Ministre pour faire ce que l’on veut. Ce sont des humains comme nous, mais ils ne voient pas la plupart des gens qui n’ont pas la facilité de vivre. Si mère Nature nous a donné le pouvoir sur Terre, ce n’est pas pour faire la distinction entre les pauvres et riches ou Noirs ou Blancs, c’est pour construire un monde meilleur. Essayons de nous battre contre tout ça. Malgré la difficulté, ne baissez pas les bras !

Samuel, élève de FLE


Elias

Bonjour,

je m’appelle Elias, je suis en 3emè. Parfois, je vais dans les cours d’anglais de Mme Chennebaux pour aider les élèves parce que dans mon pays, le Nigeria, nous parlons l’anglais. Les élèves me posent des questions en anglais et moi je réponds aussi en anglais, c’est facile pour moi parce que c’est ma langue. J’aime bien faire ça.

Elias Efema


Mon pays le Nigéria

Je m’appelle Elias. J’ai quinze ans, j’habite à Évreux, je suis Nigérian. J’aime le foot et le basket. Je suis au collège Henri Dunant, je suis en 3ème. Je suis arrivé en France en août 2008. Dans mon pays, il fait chaud, nous parlons anglais. Au Nigeria, il y a des saisons des pluies, il y a des montagnes et la mer. A l’école, au Nigéria, les élèves portent des uniformes comme en Angleterre. Là-bas, les élèves ne changent pas de salle selon les matières, ce sont les professeurs qui viennent nous faire cours. Mais nous allons au laboratoire de sciences ou dans la ferme du collège pour les cours de sciences agricoles. Là-bas, j’étais en pension et je rentrais chez moi pendant les vacances. Nous avons de la nourriture traditionnelle : ce yam, cassava etc. En France, c’est bien aussi parce que les gens sont gentils.

Elias, élève de FLE


Ivanussa

Danser au Portugal

Quand j’étais au Portugal, je faisais patie d’un groupe de danse, c’est moi qui apprenais aux autres la chorégraphie. Nous étions sept. Il y avait Wesa, toujours ma meilleure amie, Sunna qui est la cousine de Wesa, Marlène, Jessica, Esthéphanie, Elisandra et Sandra. Nous avons beaucoup ri, nous avons fait un cd. Nous avons dansé le hip hop et sur des musiques africaines. Et nous nous sommes appelées « estrelas hip hop ». Toutes ces danses, nous les faisions au gymnase de notre école. Toutes nos amis venaient nous voir : c’était la fête.

Ivanusa, élève de FLE


Steffi

Les origines

Bonjour,

Je m’appelle Steffi, j’ai douze ans, je viens de l’Ile Maurice. L’île Maurice est un pays magnifique et il fait très chaud. C’est une île située dans l’océan Indien. Là-bas, il y a des fleurs de toutes les couleurs. A la plage, il fait beau et le sable est fin et blanc, la mer est bleue. Il y a aussi de grands arbres verts. Les touristes aiment bien l’Ile Maurice et moi aussi j’aime bien mon pays. A l’île Maurice, il fait toujours beau : on ne met jamais des pulls, il fait très très chaud c’est pour ça que les touristes aiment bien y aller. Moi aussi, j’aime bien la chaleur.

Steffi


Aïcha

Conte marocain inventé

Il était une fois une jolie femme qui s’ appelait Sanaà . Elle était allée au marché (souk) pour acheter des légumes (rodra) et des fruits (fawakihe). Après avoir fait ses courses sur le chemin du retour elle rencontra un joli garçon Ghalide. En le voyant elle tomba amoureuse de lui (tahete fi hobihi), lui aussi. Quelques mois après, ils se marièrent (jwaje). Leur union porta ses fruits : Sanaà eut une jolie petite fille (bent srirra) Fatine . Après sept (sebra) semaines, la famille de Sanaà organisa une fête (seubouheu ) avec son frère Simo qui arriva de France . Après la fête, Sanaà demanda à son frère de ramener son mari en France pour lui trouver un travail (rhadema). Ghalide n’avait pas de papiers, mais il partit quand même ! En France, Ghalide fut heureux. Il eut du travail, une voiture, une maison. Ghalide était trop occupé pour penser à sa famille (raÏla). Quelques années plus tard, il se rendit compte que son pays et sa famille lui manquait. Il retourna en Egypte (misre) pour revoir sa femme et sa fille. En arrivant dans son pays, il retrouva ceux qui lui étaient chers. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.

Aïcha


Jason

Ma vie à Boncourt

C’est super bien car on voit Yanik Noah et il est super sympa. On fait plein de sorties au cinéma , au parc d’attraction. Je ne peux pas vivre avec mes parents mais je me fais plein d’amis là- bas, j’ai un nouveau collège . Je me suis fait un super pote qui s’appelle Homar.
Le village où j’ habite s’appelle Boncourt. La maison est grande et on a 5 bungalows individuels pour les garçons, on a des toilettes et une salle de bain. Et dans la grande maison il y a la salle à manger ,la cuisine ,la salle télé. A l’étage, il y a les 5 chambres des filles. Elles n’ont qu’une salle de bain et qu’un toilette pour 4 .
Nous sommes 8 enfants et 9 le week-end ; parce que nous avons un handicapé.
Ce qui est embêtant c’est qu’il y a un contrat avec EDF , pendant 30 jours séparés, on doit payer 3 fois plus cher, ce qui n’est pas évident; sinon, les autres jours de l’année, on paie moins cher.
Je suis content d’étre là-bas parce que les places sont dures à avoir, et surtout je m’y sens bien !!!

Jason


Esra

Le jour des professeurs

Le jour des professeurs

En 1928 ,le premier président de la république de Turquie Ataturk a fait un cadeau pour tous les professeurs du pays.
Depuis le mois de novembre 1928, le 24, c’est le jour des professeurs en Turquie. Les élèves apportent des cadeaux, des surprises pour les professeurs. Les professeurs sont très contents parce que les élèves font des cadeaux. C’est un grand jour parce que les professeurs sont très importants pour les élèves.
Monsieur Antoine et Madame Negrouche sont mes premiers professeurs. Bonne fête à tous les professeurs du collège Henri Dunant.

Les maximes pour les professeurs.
Ataturk a dit :
« Pour les professeurs : la nouvelle génération sera leur oeuvre »
« Seuls et seulement les professeurs sont les sauveteurs des nations »

Esra

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